La continuité de la gouvernance locale : Niamey devient une ville administrative dépeuplée.

La continuité de la gouvernance locale : Niamey devient une ville administrative dépeuplée. L’objectif est que les populations se déplacent vers les régions pour y trouver du travail.

Pour bien comprendre cette réforme de la gouvernance locale, il est essentiel de l’analyser en profondeur. L’enjeu principal réside dans l’augmentation des recettes à travers les transferts institutionnels ainsi que le développement des infrastructures dans les régions.

Le développement de la future industrie à Karma, dans la région de Tillabéri, permettra au Niger de dynamiser l’emploi local, contribuant ainsi à retenir les travailleurs nigériens sur place et à éviter l’exode vers d’autres régions ou pays. ( ou encore le projet de centre pétrochimie)

Il est nécessaire de réformer et de rééquilibrer le marché du travail en offrant aux Nigériens des régions la possibilité de se former et de bénéficier des infrastructures nationales.

La stratégie est déjà en cours, comme le montre le fait que de plus en plus de Nigériens de Niamey s’installent dans d’autres régions pour s’y intégrer. C’est dans cette dynamique qu’il faut intensifier les réformes régionales.

Tandja Mamadou avait pour objectif d’accélérer la politique de décentralisation afin de créer une base économique solide pour le pays, fondée sur les recettes internes.

Issoufou Mahamadou fut le premier à saisir cette opportunité en créant la structure de Badaguichiri, qui encourage l’emploi local pour les Nigériens, qu’ils soient au pays ou à l’étranger. On peut lui reprocher bien des choses, mais sa gestion a permis au Niger de s’imposer sur le marché pétrolier mondial. Aujourd’hui, le pétrole du Niger est exporté dans le monde entier, et sans l’efficacité des réformes de cet ancien président, le Niger n’aurait jamais atteint ce niveau de développement. Il est souvent dit que le Niger a été mal géré pendant des générations. La question est de savoir le Niger va-t-il profiter correctement de sa richesse ou c’est encore certains personnes qui vont s’enrichir ?

Quant au président Bazoum, son objectif était de réformer en profondeur le système du pays, en luttant contre la corruption, en promettant une justice équitable, et en libérant l’État de l’emprise des militaires et des politiciens corrompus. En deux ans de mandat, les intérêts des élites étaient menacés, et Bazoum menait une politique trop ouverte, ce qui a contribué à sa chute. Il a placé sa confiance en des personnes qui n’étaient pas dignes de celle-ci. Sur le plan infrastructurel, il souhaitait désengorger la ville de Niamey, un projet initié par Issoufou Mahamadou. Il a intensifié les partenariats extérieurs pour financer des projets tels que le barrage de Kandaji et la réhabilitation des routes du pays.

Le président Tiani n’est qu’une continuité du besoin du Niger vers sa lutte vers une décentralisation progressive. #Niger #MKL

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