Dans un développement surprenant, le groupe français de BTP SOGEA-SATOM a annoncé son retrait du Niger, suscitant des inquiétudes quant à l’avenir des projets d’infrastructure dans le pays. Cette décision fait suite au départ de plusieurs entités françaises, notamment l’armée française, l’ambassadeur français et le groupe Veolia.
Le tronçon routier reliant l’université André Salifou au centre-ville de Zinder, un projet de longue haleine, reste inachevé, laissant les résidents locaux dans une situation précaire. Les travaux, qui se sont étalés sur plusieurs années, ont été une source constante de frustration pour les riverains, qui se plaignent de la poussière et du bruit incessant.
La société, filiale de Vinci Construction, n’a pas encore communiqué les raisons précises de son départ ni les mesures qu’elle compte prendre pour remédier à la situation des chantiers abandonnés. Les autorités locales et les citoyens attendent avec impatience une résolution qui minimisera l’impact sur la vie quotidienne et l’économie de la région.
Les implications de ce retrait sont considérables, non seulement pour l’économie du Niger mais aussi pour la relation franco-nigérienne. Les projets d’infrastructure sont vitaux pour le développement et la croissance économique, et leur achèvement est crucial pour améliorer la qualité de vie des citoyens.
Les résidents de Zinder espèrent une intervention rapide pour que les travaux puissent reprendre et que la promesse d’une infrastructure améliorée devienne enfin une réalité.
Pour rappel :
Il ont contribué à la construction du siège de Construction du siège de la Banque Mondiale à Niamey , Réhabilitation de la RN7 du tronçon DOSSO-BELLA II ,les travaux de construction de l’échangeur Diori Hamani à Niamey. etc….
Source Journal du Niger avec MKL