Le gouvernement du CNSP conduit le Niger dans l’incertitude

Depuis le 26 juillet, le pays est plongé dans l’incompréhension totale. Rien ne fonctionne correctement. Dans ce régime militaire, le CNSP commet deux erreurs : c’est le manque de communication et de politique générale du gouvernement.  La sauvegarde de Tiani se résume aujourd’hui par les clashs sans cesse des sociétés civiles politisées et même des militaires. Il est plus qu’urgent que le pays retrouve la confiance de ces partenaires, que les ministres et les civils arrêtent de se contredire eux-mêmes dans des interviews à l’international. 

En effet, le Niger est plongé dans des sanctions injustes, inhumaines et injustifiées. Ce Coup d’État a détruit la situation économique du pays et il n’est encore possible de prédire comment le pays fera face à ces sanctions. Par exemple, dans la loi de finances 2024, le Niger recule dans son budget national en 2024 (environ 2 635 milliards comparés à 3 000 milliards dans la loi de finances 2023). D’ici à 2026, le pays augmentera en emprunt obligatoire qui tournera aux alentours de 550 milliards. 

C’est un faux débat de dire que le gouvernement précédent a endetté ce pays sans que les gens le voient. Les investissements de l’État se sont redirigés dans des infrastructures de type routier, commercial (le grand marché de Tahoua) ou encore la santé. Il faut le préciser, ce sont des civils et des militaires nigériens qui ont détourné des sommes astronomiques. 

De même, les populations reprochent à Issoufou Mahamadou d’être l’auteur de ce coup d’État. Pour beaucoup, si le pays ne se redresse pas, « cela sera entièrement la faute de l’ancien président et de son président, Tiani ». 

Que faire pour redresser ce pays ?

Les militaires du CNSP doivent mettre l’intérêt national devant. Aujourd’hui, notre pays a besoin de structuration de sa politique nationale et internationale après ce coup d’État.  Il faut arrêter de pousser les militaires à bloquer les négociations avec les partenaires économiques du pays. De plus, l’ouverture des frontières avec la CEDEAO est plus que primordiale pour le pays. Nos recettes en exportation d’oignon ont subi un choc économique tant pour les revendeurs nigériens, l’état et nos partenaires des autres pays africains. 

Les nigériens doivent négocier et donner des garanties de portes de sortie.  

Ce coup d’État doit permettre aux nigériens de se retrouver et non de se diviser.  Selon ce que nous avons, les gens se plaignent du manque de communication sérieuse du CNSP sur l’avenir de ce pays. Le président doit comprendre qu’il est là pour l’intérêt national et non d’un clan. Il est le président de tous les nigériens et il est le premier garant de nos intérêts sur le plan international.

In fine, Ces mois à venir seront cruciaux pour l’avenir du Niger. De plus, plus on tarde à mettre en place une politique générale sérieuse, plus le Niger plonge dans une crise incontrôlable. Bien que nos partenaires des nations amies aident du mieux qu’ils peuvent le pays, nous risquons quand même une crise économique. Le CNSP doit mettre les mécanismes en place pour sortir ce pays. En outre, pour contrer ces influences, il faut à tout prix augmenter la productivité des recettes en interne.

La rédaction MKL

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