Les sanctions injustes et inhumaines que notre pays subit de la part de la CEDEAO sont en train de conduire le Niger dans une catastrophe socio-économique. En effet, le Budget National passe de 3 000 milliards à 1, 93 milliards présentement et la fermeture de nos frontières avec les pays voisins a empêché des activités telles que l’exportation de l’oignon. Pour rappel, l’exportation de l’oignon représente 1,7% du PIB et 4,3% du PIB agricole du Niger (PIB de 2020 de 12 milliards d’euros).
Aussi, l’une des préoccupations urgentes s’estompe sur le manque de liquidité dans le pays. Les nigériens ont du mal à sortir de la liquidité et l’économie peine à tourner à cause des sanctions économiques de la CEDEAO.
De plus, sur le plan énergique, le Niger doit profiter de la fin DECRET N° 2017-796/PRN/ME du 06 octobre 2017, portant approbation de la Méthodologie Tarifaire et de la Structure des tarifs applicables aux usagers finaux du service public de l’énergie électrique fournie par la Société Nigérienne d’Electricité (NIGELEC), ce 31/12/2023 pour augmenter le prix du kilowattheure. Rappelons que le Kilowattheure sert à mesurer la consommation de chaque foyer. Dans le décret, certes, c’est encore cher (voir le document) mais pour combler le vide économique, nous devons passer à une économie d’énergie de guerre. C’est-à-dire un sacrifice pour la nation.
L’objectif recherché est de récupérer le coût de la production d’électricité qui est en mauvais état actuellement.
In fine, face à ces factions injustifiées de la part de la CEDEAO, les nigériens doivent penser au sacrifice ultime. Présentement, des pays comme la Côte d’Ivoire en manque d’infrastructures d’énergies renouvelables ont décidé l’ajustement du kilowattheure d’environ 10 pour cent en raison d’une perte de 127 milliards de FCFA. Certes, les infrastructures solaires et thermiques aident beaucoup à Niamey et dans ses alentours. Dans les autres régions, les personnes souffrent du délestage à cause de la rupture de la ligne électrique avec le Nigéria. En outre, l’heure de l’économie énergétique de guerre a sonné.
La rédaction MKl