La France ne connaît aucune légitimité aux déclarations des putschistes, puisque le président Bazoum n’a pas renoncé à son pouvoir

France – Niger : À l’occasion du Sommet du G20 à New Delhi, le Président français Emmanuel Macron a animé une conférence de presse où il a abordé la question du Niger.

Question journaliste: « Juste une question à propos du Niger, je voulais savoir comment vous réagissiez aux accusations de la junte qui soupçonnent la France qui accuse la France de préparer une intervention militaire contre le Niger d’une part, et d’autre part savoir où en sont les discussions, les réflexions du côté français sur un redéploiement des troupes françaises dont la junte exige le départ. Est-ce que c’est un déploiement à l’intérieur des frontières du Niger ? Est ce que c’est un rapatriement de certaines forces ? Si vous pouviez donner des précisions ? »

Réponse Macron : « La France, les forces françaises ont été mises en place sur le sol du Niger à la demande du Niger. Et nous sommes là pour lutter contre le terrorisme à la demande du Niger et de ses instances démocratiquement élues, à savoir le président Bazoum, son gouvernement et son Parlement. Nous avons d’ailleurs eu une action efficace qui a drastiquement réduit des attaques terroristes sur le sol du Niger et nous l’avons fait au au prix de la vie de plusieurs soldats français. Et j’ai une pensée pour la mémoire de ces derniers, de leur famille. À chaque fois que j’évoque ce sujet: un coup d’État depuis juillet dernier retient en otage un président démocratiquement élu. La France a une position simple: Nous le condamnons. Nous demandons la libération du président Bazoum et la restauration de l’ordre constitutionnel. Et nous ne reconnaissons aucune légitimité aux déclarations des putschistes, puisque le président Bazoum n’a pas renoncé à son pouvoir. Et donc si nous redéploierons quoi que ce soit, je ne le ferai qu à la demande du président Bazoum et en coordination avec lui. Pas avec des responsables qui aujourd’hui prennent en otage un président. Sur ce sujet depuis le premier jour, la France se coordonne avec l’ensemble des présidents de la région et des chefs d’État et de gouvernement. Et nous soutenons pleinement les positions de la Cédéao. La #CEDEAO a condamné ce putsch. Elle a pris des sanctions, tout comme l’#UEMOA. Et la CEDEAO continue le travail pour libérer le président bazoum et permettre de résoudre ce sujet. La France est à ses côtés le soutien. Sur le reste, je n’ai pas d’intention tant que la situation est celle-ci, elle gèle en quelque sorte tout puisque la seule personne avec qui nous avons légitimement parlé, c’est le président Bazoum. »

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