Synthèse des différentes données depuis le 26 Juillet.
Définition pour nous du » Coup d’État économique ». Il se base sur un putsch militaire, qui cache des intérêts économiques. Dans le cas, du Niger , c’est le pétrole, la richesse de la zone des trois frontières etc…
Voici nos analyses. Elle proviennent des données recueillies depuis le 26 juillet. Ça n’engage que les personnes ayant posés le débat et analysés les points.
- Le coup d’Etat du 26 juillet est difficilement imputable au régime du président Mohamed Bazoum vu les donnes enregistré par le pays tant au niveau sécuritaire que socio politique. Tout de même ça a pris l’allure idéologique avec l’appui des opposants qui veulent profiter de la situation pour se faire un nom. Le bloc de l’opposition fera barrage au CNSP tant qu’il ne confirme pas leur désir
- Le CNSP garde le soutien populaire pour montrer à l’international que les nigériens sont avec eux et combattre les sanctions inhumaines de la CEDEAO. Le risque d’une crise longue se généralise de jour en jour. Le soutien de la masse est le pilier principal.
- Une fois les sanctions levées (ce qui viendra très difficilement !), tant que le CNSP ne confirme pas le besoin populaire, ils vont avoir des manifestants qui risquent de les dépasser. Le pouvoir est dans la main de la rue aujourd’hui .
-L’ancien président MB avait une structure bonne et dirigeait le pays correctement malgré certaines erreurs de choix politiques surtout concernant les voisins comme le Mali et le Burkina Faso.
-Le chiffre de développement se portait mieux sur le régime de Bazoum Mohamed et les prévisions allaient permettre de réduire le montant des ressources extérieures demandées.
-Tout laisse à croire que c’est un règlement familial dans le PNDS ! Ce point revient car il y a encore du sable dans les yeux.
- La population a adhéré à ce Coup d’Etat à cause simplement d’une génération du besoin économique pour les populations et un taux de népotisme qui existait depuis Issoufou Mahamadou
- Le facture de ce coup d’Etat est économique. L’avenir du Niger ce n’est pas l’uranium mais le pétrole et les richesses dans la zone des trois frontières.
- Possible déstabilisation de la région du sahel à venir sans la construction d’un bloc commun entre le Niger , le Mali et le Burkina Faso.
- Possibilité d’un soulèvement total de la population si le CNSP n’arrange pas la situation économique
MKL.