Il est important d’essayer de comprendre ceux qui crient la démocratie et applaudissent en même temps les coups d’Etat.
En effet , on y constate un épuisement démocratique qui provoque chaque fois un coup d’Etat en Afrique :
Voici les facteurs que j’ai pu recueillir dans mes analyses :
-Les régimes autoritaires passés qui sont appréciés par la plupart des Africains
-Le taux de corruption dans la démocratie conduit à l’acceptation d’un coup d’Etat
-Le népotisme des élites exaspère.
-L’esprit opportuniste d’une jeunesse qui passe de gauche à droite
-Le manque de connaissances des principes démocratiques.
-La mauvaise gouvernance sociale et politique des états africains.
-Ou tout simplement les personnes qui rejettent la démocratie totale
Cela mérite-t-il un coup d’Etat ?
L’Africain accepte de revenir dans un coup d’État s’il le faut :
La plupart des personnes que j’interroge expliquent que leur gouvernement ne travaille pas avec leur compétence et préfère l’occident à eux.
Ce sentiment est devenu de jour en jour un rejet total envers les règles démocratiques de pourparlers pour régler les conflits. L’idéologie d’un politisé s’imprime comme une région qui empêche tout développement possible.
L’Africain se sent prisonnier dans un système démocratique corrompu et n’a d’autres choix que de voir une lumière dans le retour des militaires au pouvoir.
La plupart des Africains affrontent la politique occidentale fermement et aspirent à se délibérer de l’impérialisme occidental.
Sankara le disait, « l’impérialisme commence par ce qu’il y a dans ton assiette ». Sans prise de conscience générale d’une liberté nouvelle, commune et sans hypocrisie, il serait impossible d’instaurer une démocratie dans des états qui peinent à se stabiliser politiquement et socialement.
Rappelons-le, c’est un revirement en arrière un coup d’Etat ,mais qui déclenche de l’espoir chez les jeunes qui veulent leur matière première et souhaitent les vendres à part égale.
C’est dans cet ordre du monde que plusieurs Africains ont choisi de rallier à un monde que Valdmir Poutine appelle « Multipolaire ».
Dans les États qui viennent d’effectuer un putsch à savoir le Mali, le Burkina et le Niger veulent à une souveraineté nouvelle. Ceci dit , remarquons qu’ils n’ont pas en réalité la même situation sociale, politique et sécuritaire. Le Mali et le Burkina Faso n’ont pas une situation sécuritaire meilleure comparée au Niger qui vient de passer dans un État militaire. Le sursaut des ralliements se construit dans des mouvements anti-démocratiques et pro panafricanistes modérés et extrêmes.
Les perspectives du Niger en développement démontrent un pays très enclavé, qui dans la plupart du temps survit grâce à ses voisins. Voilà pourquoi la fermeture des frontières avec la CEDEAO est un risque énorme pour les populations, mais qui sont supportables si tout le monde se met à l’agriculture et au élevage. Ceci dit le Niger manque énormément de terres irriguées et une saison pluvieuse appréciable pour tenir un peuple de 26 millions débout.Le projet Kandaji qui était en cours eut comme objectif sortir les Nigériens de la dépendance de l’énergie au Nigéria.
Quel système alors ?
Selon moi, si tel est le cas, c’est l’occasion de passer par un système autoritaire ou de consociation pour pouvoir d’abord installer les bases d’un Etat à savoir :
– Battre la monnaie
– une collectivité sociale
– Une organisation juridique
– Une organisation politique
Le système à besoin d’un développement vers le bas d’abord avant de penser à la démocratie. Dans le cas du Niger, son Histoire s’écrit toujours entre Armée et politique.
In fine , quand le politique rate sa gestion en Afrique, les jeunes appellent à la prise de la responsabilité de l’armée dans la gestion de l’Etat. Ce qui reste encore plausible comme théorie , l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais des institutions fortes » comme le disait Obama. L’Africain doit construire les bases qui permettront de sauvegarder le pays. Sa construction ne se fera qu’avec des institutions qui représenteront les populations éloignées et ceux des villes.
MKl
M.ML