Rebelote, la démocratie s’envole au détriment de l’armée au pouvoir.
Ce 26 juillet , un tournant historique s’est vu au Niger. C’est un fait connu de tous , l’armée a toujours intervenu dans les affaires politiques. Mais pratiquement beaucoup de personnes ont cru à la fin des coups d’Etat au Niger.
La question est-ce le bon choix pour un pays avec des institutions faibles ?
L’histoire en jugera….
Ceci dit , aujourd’hui, c’est comment redessiner un système politique fiable pour le Niger ?
Comme on a pu le constater, ce coup d’Etat n’a rien avoir avec les situations tels au Mali et au Burkina Faso. Tout est parti d’une décision d’un clan pour renverser le pouvoir suprême en évoquant » des raisons de mauvaise gouvernance et de la dégradation de la situation insécuritaire ». Au Niger , la période du régime Tarrayiste a débloqué 5x plus de recettes , que le premier président du Niger Hamani Diori. Les institutions internationales portaient une crédibilité respectable au Niger. Le pays avait augmenté en capacité militaire. On a recensé comme par exemple la réception d’une base militaire des drones. Toutefois, le pays subissait aussi des problèmes de migrations et d’insécurité un peu partout au Niger.
Tout pour vous dire encore une fois qu’à l’heure actuelle, les raisons de ce coup d’Etat sont floues. Les putschistes n’expliquent pas énormément les raisons de ce putsch.
Le président Bazoum parti trop vite ?
Selon une de nos sources, c’est clairement la rapidité des actes que le président Bazoum a posé. Comparé à l’ancien régime, Mohamed Bazoum a travaillé avec tous les acteurs et essaya de les mettre dans leurs droits légitimes tant à l’opposition qu’à la majorité.
Aussi, le président nigérien a d’ailleurs su enfermer des corrompus depuis son arrivée au pouvoir.
N’a-t-il pas été trompé à l’intérieur de son clan ?
Désormais, c’est la transition qui déterminera le Niger…
Sur la table de transition, il faut une nouvelle image du Niger. Évitez des envies séparatistes, mais peut-être penser à faire un état fédéraliste pour régler certains soucis politiques. L’exemple de la Belgique démontre un système de consociation qui a été conçu dans l’objectif de faire vivre toutes les différences. Avant d’arrêter au fédéral, en Belgique, il y’a plusieurs entités politiques à affronter.
Toute l’administration de ce pays sera remise en cause.
Les acteurs de cette transition doivent garantir et le nouveau chef d’Etat doit rassembler.
In fine, le #CNSP doit s’assumer et garantir à tous les partis pro CE et pro régime , la paix.
Que Dieu protège le Niger
#mkl