Les élections de la diaspora se terminent avec un goût amer du parti PNDS Tarraya, au pouvoir qui fut complètement surpris par le choix des Nigériens.
En effet, le PNDS ne pourra rafler toutes les places des députés de la diaspora malgré un investissement conséquent. Les Nigériens de la 9e région ont choisi leur choix et celui-ci reflète parfaitement la coloration politique actuelle des forces vives du Niger à savoir, les partis PNDS , MNSD, Lumana de l’opposition.
Ce qui étonne et démontre la division du Pnds est que jusqu’à présent, les erreurs du partis se font voir et continuent à amener une configuration politique qui annonce la possibilité d’une perte du pouvoir d’ici 2026. Les leaders sont divisés et cela se ressent. Il y a d’une part le clan Issoufou qui fait la sourde oreille , la nouvelle équipe de Bazoum qui ne convainc pas toujours et les clans de Gado et Hassoumi Massaoudou qui préparent et veulent s’imposer comme les prochains dirigeants du Niger. Chacun d’entre eux a des combats différents autre que la gloire de la renaissance Bazoumiste.
En un mot ?
Le parti de l’ancien président Issoufou Mahamadou n’est plus organisé, les défaillances du régime sont de plus en plus exposées sur la scène politique et beaucoup comprennent maintenant comment faire chuter le parti.
Le PNDS a les moyens de s’organiser correctement, mais peine convaincre que le PNDS est la seule structure possible. En d’autres termes, les Nigériens ont compris qu’ils étaient temps de réfléchir plutôt que suivre inconsciemment. Entre autres, on peut citer les promesses non tenues dans des zones comme Agadez ou encore des conseillers sont impliqués dans de détournements.