Iman Dicko au meeting du nom au référendum constitutionnel

« Je suis convaincu que tout ceci prendra fin. Les musulmans ne sont pas des abrutis. Ils ne se sont pas levés du jour au lendemain pour dire qu’ils n’aiment pas la laïcité. Ils ne l’ont pas fait.

Nous devons combattre cette laïcité aujourd’hui, elle doit être combattue.

La laïcité qui autorise certains à s’en prendre à l’islam. Au nom d’une laïcité avec laquelle les gens se sont levés et ont décidé de marcher sur le Coran, insulter Dieu et son prophète (PSL) et insulter tout ce qui est important pour Dieu. 

Si ces musulmans décident de laisser passer cette “laïcité” sans combattre cette sorte de « laïcité », comment doit-on appeler ces musulmans ?

Une laïcité radicale, cette laïcité qui permet à des gens qui donnent l’autorisation, le récépissé à des gens qui ont juré de déraciner l’islam dans ce pays.

La laïcité au nom duquel, on a piétiné le Coran. La laïcité au nom duquel, on a profané Allah et son prophète PSL, mais nous ne pouvons pas se taire sur ça. 

Non !

Que les gens se détrompent ! 

Demain, ils diront beaucoup de choses, ceux qui insultent Dicko et ceux qui tiennent des propos diffamatoires sur Dicko, ceux qui se nourrissent de ce métier sont là pour cela,  ils auront quelque chose à dire, mais qu’ils sachent… Moi, je le dis, d’après eux-mêmes « je le répète » nous resterons sur notre position […] rendre hommage à tous ceux qui nous ont quittés et qui n’ont rien demandé. 

Comment on est en train de falsifier et de dénaturer l’histoire ? Ils racontent partout en disant que nous avons tué ces pauvres enfants. Je l’ai entendu, mais c’est très grave. La maison de Dicko n’est pas un édifice public. Ma mosquée n’appartient pas au gouvernement. Ces enfants y sont depuis plus de 10 ans. En allant ce soir chez moi, tu les trouveras là-bas. Ils y sont chaque soir, ils sont devant ma porte et y dorment là-bas. Cependant, ils s’en sont pris à ces enfants en les tuant et justifier cela. Si je me tais aujourd’hui, en ne disant rien et en ne faisant rien, je n’honore pas la mémoire de ces jeunes gens morts devant ma porte. » imam Mahmoud Dicko cet après-midi au palais de la culture lors du meeting pour le NON au référendum constitutionnel

Mkl avec Konack Malick

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