L’entreprise Française a exploité l’uranium du Niger durant plus de 40 ans en plein Sahara. Pour rappel, la Cominak est une fiable nigérienne d’Orano ( anciennement appelé Areva)
Après Sa fermeture il y a de cela deux ans, la comminak laisse derrière elle 20 millions de tonnes de déchets radioactifs à l’air libre, avec un risque bien réel pour les populations et l’environnement comme nous le précise Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire au laboratoire de la Criirad (association de protection de l’environnement, spécialisée dans le risque nucléaire) travaille sur la situation à Arlit, au Niger.
Dans une vidéo récente l’ingénieur alerte sur un risque réel. Il explique qu’; au moins 100 000 personnes ». « Nos analyses, au laboratoire de la Criirad montrent que la radioactivité de ces déchets est de l’ordre de 450 000 becquerels par kilo, ce sont des déchets ‘à vie longue’. Ils contiennent des métaux lourds radioactifs dont certains sont très toxiques, par ingestion ou par inhalation. Il émane aussi en permanence de ces déchets un gaz radioactif : le radon. Ce type de déchets, vu leur niveau de radioactivité et leur durée de vie, aurait absolument dû être mis dans des containers étanches pour être placés ensuite sur un site qui garantit un confinement à très long terme. Ce qui n’a pas du tout été le cas. »
Quant au groupe français, il explique qu’aucun risque se trouve sur l’endroit.
Selon eux , ils ont » des stations de surveillance de l’air. C’est extrêmement important pour nous de surveiller l’impact de nos activités : nous sommes en dessous des seuils limites. C’est très bien contrôlé », confirme le Directeur Général de la Cominak, Mahaman Sani Abdoulaye. Pareil sur l’eau. «
Notons qu’un rapport de Greenpeace démontre que « les taux de décès dus à des infections respiratoires dans la ville d’Arlit (16,19%) étaient alors deux fois supérieurs à la moyenne nationale (8.54%) ».
Toutefois, la Cominak a fait la promesse de « Recouvrir les boues par une couche d’argile et de grès, de 2 mètres d’épaisseur », dixit le Directeur général de la Cominak.
» Le chantier est censé commencer dans quelques semaines, pour se terminer en 2026. Les associations de défense de l’environnement attendent de voir. « De l’argile et de la roche, ce n’est pas assez étanche et solide pour tenir des centaines de milliers d’années », affirme la Criirad.