La chute d’un président ambitieux !

La Renaissance Act 1 et 2 constitue le point focal du besoin de stabilité institutionnelle et de la suite de la continuité du pouvoir de Seyni Kountché.

Issoufou Mahamadou, Mamadou Tandja et l’actuel président incarnent à eux seuls le pouvoir suprême de la République, d’où le style de la gouvernance présidentielle. Ce besoin de stabilité devait continuer dans la Renaissance Act 3 dirigée par le président Mohamed Bazoum. Toutefois, la politique de descrispation n’a pas fonctionné du dirigeant renversé. Monsieur Mohamed Bazoum marginalisait ce besoin de stabilité et donnait une ouverture de la République à n’importe qui, contrairement à l’ancien Président Issoufou et à l’actuel chef d’État du Niger, le général Tiani.


Tous les militants interrogés du PNDS disent que le résident de la Villa Verte les a maltraités.
Il les a trahis, car il s’est retourné contre une partie du PNDS pour plaire aux intérêts des autres et parfois même des occidentaux.

En effet, ces arguments conduisent à la division du PNDS selon les militants de base. Une partie du PNDS défend cette thèse, surtout l’aile Isssoumiste.

Bazoum n’a jamais compris comment diriger le Niger et sa population. La confiance qui lui a été donnée conduisait de plus en plus à sa perte.

Premièrement, le Président Bazoum a mené une politique d’écartement de l’armée dans l’affaire de l’État.

Deuxièmement, il a mis à dos les FAN de la GP qui lui reprochaient sa méthode trop ouverte envers les occidentaux.

Et enfin, Bazoum appliquait en réalité le népotisme au plus haut niveau de l’État, selon les analystes anti-Bazoum.

Personne ne peut reprocher à Bazoum son programme ambitieux, mais sa politique intérieure n’a jamais plu aux élites nigériennes. Le Président Bazoum n’arrivait pas à faire l’équilibre politique. Il refusait des nominations de la Coalition. Sa renaissance devenait de plus en plus un plan pour dribbler le PNDS Tarraya et créer un autre parti pour se représenter aux élections. Il n’a jamais pris en compte la considération de la politique institutionnelle du pays et les militaires ont profité de son instabilité pour se retourner contre les civils qui ont maintenu le Niger dans une stabilité politique depuis plus de 10 ans.

mkl

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