L’histoire politique du Niger s’inscrit dans un basculement entre les présidents militaires et les présidents civils. Nous y voilà, dans la nouvelle renaissance qui se veut militaire et surtout qui doit rassembler et détacher complètement les Nigériens d’un hymne national colonial et provoquer le sentiment nationaliste dans un environnement difficile.
Pour paraphraser la situation politique du Niger :
De 1956 – à 1960 : La France effectue un premier coup d’État de Corse contre le Premier ministre autonome Dijbo Bakary
De 1960 – 1975 : La France installe Hamani Diori à la présidence du Niger. Le projet de la communauté française est défendu amèrement par Diori. Hamani Diori fait des projets concrets, mais le système des évolués politiques développe un taux de corruption élevé.
De 1975 à 1991 : Les militaires prennent la révèle du système des évolués qui cette fois-ci est militaire. Le président Seyni Kountché continue certains projets de Diori et installe une corruption des hauts gradés militaires et une police politique pour réprimander les politiques.
Cette phase de transition démocratique s’explique par le besoin d’une liberté qui a été entravée par une partie de l’armée qui ne voulait pas remettre le pouvoir. Pointons du doigt que toute la période de conférence nationale, la France a installé via les réseaux foccart une manipulation politique dans cette confédération en payant de l’argent pour accompagner la transition démocratique.
La France a d’ailleurs manipulé plusieurs élections depuis 1957 et a soutenu des militaires et des civils pour défendre leurs intérêts. À l’Élysée , les renseignements voulaient qu’on soutienne Baré Mainassa (voir dossier noir de la démocratie du Tchad et du Niger) pour permettre la continuité de la politique coloniale. À la différence des autres présidents, Baré devenait trop gênant pour certaines personnes dans le pays et à l’extérieur….
Mouhtar Laouali
Auteur de la démocratie des évolués du Niger