La relation entre le Niger et la Turquie ne date pas d’aujourd’hui. En effet, si on retrace son cheminement dans l’ordre chronologique, la Turquie a ouvert son ambassade en 2012 à Niamey. Ankara aide Niamey en matière de lutte contre le terrorisme et de défense, des investissements dans le domaine de l’éducation, de la santé, du tourisme, de l’Énergie, des mines ou encore de l’agriculture. Autrement dit, selon la société Summa, des relations ont été faites dans des secteurs allant de la construction à l’énergie.
C’est dans cette otique que notre compagnie est entré en contact avec certains des anciens collaborateurs qui ont été virés pour « des raisons économiques » et à cause du Coup d’État du général Tiani.
En premier lieu, selon nos informations, le partenariat public-privé entre le groupe Summa se divise en 4 branches :
1. Reliquat du bâtiment de ministère des Finances 2 échéances.
2. Paiement de la route DOUTCHI Konni 60 % restants
3. Reliquat de paiement de rénovation du palais des congrès depuis UA 2019
4. 25 ans restants pour la gérance de l’aéroport de Niamey
En deuxième lieu, il est important de comprendre que le groupe Summa au Niger est un partenaire fiable malgré un endettement sur des années. Il y a eu l’engagement de nombreux Nigériens au sein de certaines structures et des conceptions des bâtiments depuis 2012. Selon nos informations, le pays doit environ 55 milliards au groupe Summa.
Emplois et problèmes :
Le domaine de l’emploi n’est pas diversifié au Niger en raison des investissements faibles dans des secteurs clés comme la construction, l’Énergie, le tourisme ou encore les mines. Peu d’entreprises s’installent et cela crée toujours une dépendance des concitoyens à l’état. Ce problème n’est pas récent et constitue un grand souci pour l’avenir du Niger.
Selon nos sources, la compagnie Summa œuvrait avec une centaine d’employé(e)s nigériens dans plusieurs domaines. Les salaires varient entre 250 000F et 1 000 000F. Ce coup d’État et les sanctions infligées par la CEDEAO ont produit un déficit énorme pour les affaires du groupe.
En ce qui concerne les conditions du travail, les employés disent que Summa les traite bien, mais certains d’entre eux ont effectué des stages pendant plus de 20 mois alors que le Code du travail interdit cela. La possibilité d’une carrière avec un régime à contrat de durée indéterminé reste peu proposée.
In fine, le coup d’État du 26 juillet vient une nouvelle fois de mettre certains Nigériens au chômage. Le Niger est endetté auprès de Summa aux alentours de 55 milliards. L’efficacité des investissements est faible. À l’heure qu’on écrit cet article, le dernier délai pour les employés nigériens se termine le 31 mars 2024.
Pour MKL