Quand le moral redescend dans les FDS, au GI ou dans les casernes, nous chantons, nous ririons pour oublier nos frères d’armes tombés sur le champ de la bataille. Nous avons appris à vivre avec la peur et nous aimons cela. Nous le faisons car c’est notre devoir de nous battre pour la sauvegarde de ce pays. Je me rappelle d’un sous-officier, qui me disait qu’il vient de perdre son ami dans les récentes attaques. «Ce n’est pas grave et c’est Dieu qui l’a voulu, me disait-il. « Nous avons signé jusqu’au sacrifice ultime».
C’est dans ces mots que j’introduis mon adresse aux militaires. Souvenez-vous de notre formation dans les casernes. Ne laissez jamais personne piétiner notre drapeau !
Rappelez-vous des moments de cohésions pendant la formation.
Souvenez-vous pourquoi vous vous battez !
Nous avons juré de mourir non pas pour un homme, mais pour la continuité de ce pays !
Notre sacrifice ultime est une obligation !
J’ai pu discuter avec un soldat sur la question de mourir pour ce pays.
Tout en étant un peu nerveux sur la question, il me disait « je sais que je finirais par mourir au front » et « je sais que des gens comme moi continueront à venir dans l’armée du Niger » . « Ma seule inquiétude, ce sont mes parents, ma femme et mes enfants. ».
« En cas de mort, je demande seulement à ma famille de prier pour moi et à l’armée de protéger ma famille ».
Je suis prêt et je peux vous dire que nous sommes prêts à mourir pour ce pays. #mkl