En prélude à la réunion des ministres des affaires étrangères et du sommet des BRICS, le gouvernement sud-africain a accordé l’immunité diplomatique à tous les dirigeants attendus à cet événement.
Le gouvernement sud-africain a publié au journal officiel le communiqué du ministre des relations internationales et de la coopération, Naledi Pandor, demandant que «la loi sur l’immunité et les privilèges diplomatiques soit accordée à tous les fonctionnaires internationaux et dirigeants participant à des événements liés aux BRICS en Afrique du Sud». Clayson Monyela, porte-parole du ministère des relations internationales et de la coopération, a déclaré que le communiqué de Mme Pandor était « habituel » et que de telles mesures étaient prises chaque fois qu’une réunion internationale similaire avait lieu en Afrique du Sud.
Le document signé le 19 mai et publié dans le journal officiel lundi 29 mai, indique que le président russe Vladimir Poutine et ses homologues internationaux bénéficieront des immunités et privilèges prévus à l’article 6, paragraphe 1, point a), de la loi, qui stipule que «cette immunité est accordée aux fonctionnaires et aux experts des Nations unies, de toute agence ou organisation spécialisée, ainsi qu’aux représentants de tout État participant à une conférence ou à une réunion internationale organisée en Afrique du Sud».
Un mandat d’arrêt a été émis par la Cour pénale internationale de La Haye en mars, et comme l’Afrique du Sud a ratifié le Statut de Rome, elle est obligée d’arrêter Vladimir Poutine lorsqu’il se trouvera sur le sol sud-africain. L’Afrique du Sud, qui préside actuellement l’alliance des BRICS, a officiellement invité le président Vladimir Poutine au sommet du mois d’août.
MKl avec LSI AFRICA