La liberté d’expression confisquée au Mali

Depuis quelques jours, les gens commencent à s’exprimer au Mali face à la situation du pays qui fut longtemps cachée. En effet, comme on le voit de plus en plus , le pouvoir militaire confisque le droit à la parole et tout celui qui va à l’encontre des colonels se retrouvent rapidement interpellés et placés sous mandat de dépôt. À titre d’illustration , un journaliste du nom d’Abdoul Niang a été incarcéré en août 2021 pour « association de malfaiteurs, complicité d’enlèvements et de séquestration » dans l’affaire de la disparition du journaliste Birama Toure.

Il précisa qu’au Mali « on t’enferme en prison sans jugement – on te libère sans jugement. »

C’est aussi le cas dans l’affaire Ras Bath qui lui aussi vient d’être interpellé et placé sous mandat de dépôt à cause de sa dénonciation dans l’affaire dite « tragédie judiciaire » de l’ancien Premier ministre Souleymane Boubéye qui d’après lui a été « assassiné».

La dernière en date est une influenceuse malienne du nom de Rokia Doumbia qui a subit les mêmes conséquences pour avoir dit 

« On brandit ici a bas la CEDEAO ». À Abidjan, tout près, le prix du Hadji (pèlerinage) 2023 est de 2 millions et quelques. Au Mali, cette année, c’est plus de 4 millions. C’est normal ça ? Qu’est ce vous empêche de remédier au problème de carburant / gasoil ? Enlevez ce système de monopole.»

Et enfin , un communiqué vient de tomber de la coordination des organisations de l’Appel du 20 février 2023 se disant préoccuper par 

« toutes manœuvres tendant à remettre en cause, les principes démocratiques et les valeurs républicaines consacrés par notre constitution, laquelle garantit les droits et libertés fondamentaux, notamment la liberté de réunion, d’association, d’expression et d’opinion (…) » 

Pour MKl

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